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Analyse de l’image : En bas à gauche, Roland se penche sur le corps de Brandimart que Gradasse vient de tuer avec sa propre épée Durandal (XLI, 99-100). A droite, Roland remonté sur son cheval lève l’épée contre Gradasse (XLII, 9) après avoir tranché la tête d’Agramant, dont le tronc et le chef gisent en bas à droite. Survient alors, au second plan à gauche, un navire qui aborde l’île (st. 23). La rupture narrative (io non voglio or contare) est marquée par le bras de mer qui sépare la gravure en deux. [Bradamante se lamente de l’indifférence de Roger, et Renaud des amours d’Angélique. Renaud demande à Maugis son aide de magicien.] Au fond, sur la gauche, Renaud, portant sur son dos un monstre fuit à cheval vers la montagne (st. 50-52). Face à Renaud se dresse un chevalier (st. 53), qui vient à son secours. [Ce chevalier ne révèle son nom qu’après que Renaud a bu à la fontaine de désamour, se libérant ainsi de sa passion pour Angélique : c’est Dédain. Renaud part alors pour l’Inde, non pour retrouver Angélique, mais pour y récupérer Bayard. En route, un chevalier l’invite dans son château, dont la description occupe toute la fin du chant XLII. Le seigneur du lieu propose à Renaud de boire au hanap magique, qui lui révèlera si sa femme Clarice lui est fidèle.] Sujet de recherche : Iconographie du Roland furieux
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