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2. Peint après le départ de De’ Matteis pour Naples. Cette toile est un fragment d’une composition plus vaste qui a été détruite. Commande des nouveaux maîtres autrichiens de Naples. Au centre, autoportrait du pientre. Analyse de l’image : La paix d’Utrecht et de Rastatt mit fin à la guerre de succession d’Espagne. L’empereur Charles VI renonce au trône d’Espagne, mais se voit garantir l’hégémonie sur L’Autriche, les Flandres espagnoles, Milan et Naples. L’artiste s’est peint lui-même peignant l’Autriche, désignée par l’aigle bicéphale à gauche, et les Flandres, représentées par un lion à droite. Les deux pays se donnent la main. À droite, Mars est chassé par les messagers de la paix. Au-dessus du tableau, les allégories de la Foi (tête voilée, tenant une croix), de l’Espoir et de la Charité (chargée d’enfants) font allusion à la médiation de Pope pour le traité. Au fond, sur la droite, le Vésuve en éruption situe la scène à Naples. Derrière l’autoportrait du peintre, un singe, qui symbolise les talents imitatifs du peintre, regarde avec curiosité les figures allégoriques.
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