Vignette de la 1ère partie (Crébillon, Le Sopha, 1749)
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Analyse
Fatmé vient de se faire livrer, « dans un cabinet séparé du reste de son palais », un nouveau sopha (I, 2, p. 294). Ce Sopha est en fait Amanzei, le narrateur, dont Brama a condamné l’âme pêcheresse à se réincarner dans une série de sophas. Fatmé a jeté divers livres sur le sopha, dont un gros livre de piété composé par un bramine dont elle attend en fait la visite.
Fatmé incarne la fausse dévote. Après avoir éconduit son mari et subi la visite du vieux bramine et de ses dévotes, elle satisfait ses désirs avec « un jeune esclave d’une figure plus fraîche qu’agréable», Dahis (I, 3, p. 302), puis avec un bramine (p. 303). Son mari finit par la suprendre et la tue sur le canapé avec son amant.
1. Signé en bas à gauche « P. Clavareau inv. », à droite « Pelletier sculp. ». Rien ne s’oppose à ce qu’il s’agisse du même Pelletier graveur de Scarron et de Richardson : mais 1736 paraît bien tardif comme date de naissance...
2. L’identification du sujet par J. Sgard (éd. Garnier) me semble erronnée : la vignette n’illustre pas l’introduction, mais le chapitre II ; elle ne représente pas le schah, mais la première femme chez qui Amanzei changé en Sopha fut transporté.
Informations techniques
Notice #007168