L’âne d’or, livre 7. Souffrances & mauvais traitements (J. F. Bastien, T2, 1787)
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Analyse
« En achevant ces mots, elle détache sa ceinture, me lie les pieds ensemble, tant qu’elle peut, afin de m’ôter les moyens de me venger ; et prenant une grande perche qui servit à fermer la porte de l’écurie en-dedans, elle se met à me battre, et ne cesse point, jusqu’à ce qu’étant lasse, et ne pouvant plus soutenir ce grand bâton, il lui tomba des mains. Alors, se plaignant de la foiblesse de son bras, elle court chercher du feu ; et apportant un tison ardent, elle me le met entre les cuisses, jusqu’au moment que, me servant du seul moyen qui me restoit pour me défendre, je lui emplis les yeux et tout le visage d’ordure, et fis cesser par-là le mal qu’elle me faisoit. Sans cela, malheureux âne, j’étois sur le point de périr, comme un autre Méléagre, par le tison ardent de cette Althée en fureur.
Fin du septième livre. » (Pp. 61-63.)
1. Au-dessus de la gravure, à gauche « Liv. 7. », à droite « Pag. 35. ».
2. Gravure sur papier bleu, face p. 35.
Informations techniques
Notice #008670