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Le « Docteur » monstrueux (Thérèse philosophe, Londres, 1782)
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Cette notice fait partie d’une série :
[Boyer d’Argens,] Thérèse philosophe. Avec figures, Londres, 1782, 2 vol.
(pièce ou n° 38 / 40)
Datation : entre 1782 et 1783 Source textuelle : [Boyer d’Argens,] Thérèse philosophe (1748?)
Romanciers libertins, 2000, Pléiade, t. 1, p. 960 Sujet de l’image : Fiction, 18e siècle
Nature de l’image : Gravure sur cuivre
Lieu de conservation : Munich, Bayerische Staatbibliothek, 1124709 Rem.IV 1353-2 |
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Analyse de l’image : Thérèse élude comme elle le peut les désirs du comte, dont le vit est monstrueux. Comment lui expliquer par ailleurs qu’elle est conformée de telle manière que nul n’a pu jusqu’ici la dépuceler ? « Deux mois s’écoulèrent sans que vous me pressassiez sur de sdesirs que vous cherchiez à faire naître insensiblement dans moi. J’allois au devant de tous vos plaisirs, excepté de ceux de la jouissance dont vous me vantiez les ravissemens, que je ne croyois pas plus vifs que ceux que je goûtois par habitude, & que j’offrois de vous faire partager. Je frémissois au contraire à la vue du trait dont vous menaciez de me percer. Comment seroit-il possible, me disois-je, que quelque chose de cette longueur, de cette grosseur, avec une tête aussi monstrueuse, pût être reçu dans une espace où je puis à peine introduire le doigt ? D’ailleurs si je deviens mere, je le sens, j’en mourrai. Ah ! mon cher ami, continuois-je, évitons cet écueil fatal ; laissez-moi faire. Je caressois, je baisois ce que vous nommez votre Docteur : je lui donnois des mouvemens, qui en vous dérobant, comme malgré vous, cette liqueur divine, vous conduisoient à la volupté & rétablissoient le calme dans votre ame. »
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