Prodige du cornouiller de Polydore (Virgile, éd. Ogilby, 1654, Énéide, livre 3)
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Analyse
Énée arrache une branche de cornouiller qui se met à saigner.
Comparer avec le même épisode illustré par S. Brant dans le Virgile de 1502 : les trois moments de l’image, l’arrivée des bateaux, le sacrifice à Vénus et le prodige du cornouiller qui saigne, sont étagés en trois plans successifs dans une perspective unique et centrée. Le premier moment devient un simple paysage, il est neutralisé comme espace vague ; le deuxième moment est rapproché du troisième de sorte qu’ils deviennent à peu près simultanés : pendant que les Troyens apprêtent le sacrifice à Vénus, Énée coupe une branche de cornouiller qui se met à saigner.
1. Signé en bas de la gravure à droite « F. Cleyn inu » et en dessous « W. Hollar fecit. »
3. Dans la version de 1697, Énée n’a plus de moustaches.
Informations techniques
Notice #018593