Garibaldi (V. Hugo, Pendant l'exil, Edition nationale, t40) - Mongin d'après Chaperon
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Description
« Il fallait délivrer ce peuple ; je dirais presque, il fallait délivrer ce roi. Garibaldi s’en est chargé. (Bravos.)
Garibaldi. Qu’est-ce que c’est que Garibaldi ? C’est un homme, rien de plus. Mais un homme dans toute l’acception sublime du mot. Un homme de la liberté ; un homme de l’humanité. Vir, dirait son compatriote Virgile.
A-t-il une armée ? Non. Une poignée de volontaires. Des munitions de guerre ? Point. De la poudre ? Quelques barils à peine. Des canons ? Ceux de l’ennemi. Quelle est donc sa force ? qu’est-ce qui le fait vaincre ? qu’a-t-il avec lui ? L’âme des peuples. Il va, il court, sa marche est une traînée de flamme, sa poignée d’hommes méduse les régiments, ses faibles armes sont enchantées, les balles de ses carabines tiennent tête aux boulets de canon ; il a avec lui la Révolution, et, de temps en temps, dans le chaos de la bataille, dans la fumée, dans l’éclair, comme si c’était un héros d’Homère, on voit derrière lui la déesse. (Acclamation.) » (Actes et paroles, 1860, I, Rentrée à Jersey)
- Signé sous la gravure à gauche « E. Chaperon inv. », au centre « Edition nationale », à droite « A. Mongin sc. ».
Technical Data
Notice #024671