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1. Inscriptions, signatures. 2. Historique, auteur, fabrication, commanditaires. 3. Variantes, œuvres en rapport : 2. Autorisé par Colbert à utiliser trois blocs de marbre de Carrare restés inutilisés dans le port de Toulon, Pierre Puget, sculpteur marseillais formé dans l’Italie baroque, entreprend dès 1671 le Milon de Crotone, qu’il n’achève qu’en 1682. La statue est placée en 1683 dans le parc de Versailles. Elle entre au musée spécial de l’Ecole française, à Versailles, en 1802, puis au Louvre pour la Galerie d’Angoulême par autorisation de mars 1819. 3. Puget a certainement en tête le Laocoon de l’école de Pergame, conservé au Vatican. Analyse de l’image : « Celle de Milon, fils de Diotimos, est de Daméas, qui était de Crotone ainsi que lui Milon remporta à Olympie six victoires à la lutte, dont une parmi les enfants ; six à Pythô, dont une aussi parmi les enfants; il se présenta une septième fois à Olympie pour lutter, mais il n’eut pas l’avantage de vaincre Timosthénès son compatriote, qui, fort jeune encore, refusa de se mesurer avec lui. On dit que Milon porta lui-même sa propre statue dans l’Altis. On raconte aussi de lui, au sujet de la grenade et au sujet du disque, qu’il tenait une grenade dans sa main de telle manière, qu’on ne pouvait ni la lui ôter, la lui faire écraser et que debout sur un disque huilé il se jouait des efforts de ceux qui se jetaient sur lui et le poussaient pour l’en faire sortir. Voici encore ce qu’il faisait pour montrer sa force : il se ceignait le front d’une corde, comme si c’eût été une bandelette ou une couronne, et retenait ensuite sa respiration, jusqu’à ce que le sang en remontant gonflât les veines de sa tête et rompî
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