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1. Signé en bas à gauche « J[acob] v[on] S[chley] f[ecit] ». On lit en haut « INGENIO », en bas « VIRTUTI », et à droite « NON (?) TRINAE ». J’interprète ainsi : « Au génie, à la vertu et il n’y a pas de 3e ». 2. La même vignette se retrouve au début du second volume. Analyse de l’image : Dans une pièce en désordre, assise sur une malle, une femme déplie un feuillet couvert d’écriture. S’agit-il d’une figure allégorique, comme le suggère la devise qui encadre l’image, ou bien Schley a-t-il illustré le début de la première partie, qui relate la découverte du manuscrit de Marianne ? « Il y a six mois que j’achetai une maison de campagne à quelques lieues de Rennes, qui, depuis trente ans, a passé successivement entre les mains de cinq ou six personnes. J’ai voulu faire changer quelque chose à la disposition du premier appartement, et dans une armoire pratiquée dans l’enfoncement d’un mur, on y a trouvé un manuscrit en plusieurs cahiers contenant l’histoire qu’on va lire, et le tout d’une écriture de femme. On me l’apporta ; je le lus avec deux de mes amis qui étaient chez moi, et qui depuis ce jour là n’ont pas cessé de me dire qu’il fallait le faire imprimer. » (P. 49.) Le dessin ne correspond pas exactement à ce récit car ce n’est pas une femme qui découvre le manuscrit de cette histoire : c’est « un ami qui l’a réellement trouvée ». Mais ce que l’on voit à gauche de la jeune femme pourrait être l’armoire pratiquée dans l’enfoncement du mur, tandis que la malle, le seau, les objets épars, pourraient suggérer les travaux.
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