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2. Folio CLXX recto. Analyse de l’image : L’image est précédée de 8 vers, et suivie de 2 vers. Au-dessus de l’image : incidit, aut rapidus mointano flumine torrens sternit agros, sternit sata laeta boumque labores praecipitisque trahit silvas : stupet inscius alto accipiens sonitum saxi de vertice pastor. Tum vero manifesta fides, Danaumque patescunt insidiae. Jam Deiphobi dedit ampla ruinam Vulcano superante domus : jam proximus ardet Ucalegon : sygea igni freta lata relucent. [… ou lorsque le torrent, grossi des eaux de la montagne, ravage les champs, ravage les grasses récolte et les travaux des bœufs, arrache et entraîne les forêts, le pâtre, de la cime d’un roc, écoute ce fracas, dont il ne sait pas la cause, et demeure interdit. Mais alors la vérité éclate, les embûches des Grecs se découvrent. Déjà l’ample maison de Déiphobe s’est livrée à la ruine, car Vulcain a raison d’elle ; déjà toute proche brûle celle d’Ucalegon ; les flots du Sygée au loin luisent de ce feu.] Sous l’image, deux vers : Exoritur clamorque virum clangorque tubarum. Arma amens capio ; nec sat rationis in armis, (II, 313-314) [La clameur des hommes s’élève et l’éclat des trompettes Hors de moi je prends les armes ; je ne sais pas à quoi elles me serviront…] L’image décrit en fait ce qui suit : A droite, Panthus, prêtre d’Apollon échappé des Grecs, court vers la troupe d’Énée, tenant dans son bras gauche les objets sacrés du temple, et de la main droite son petit-fils. Au premier plan à gauche, les phylactyères désignent les compagnons d’Énée, notamment Rhipée et Corèbe (v. 339-341).
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