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1. Signé sous la gravure, à gauche « Ch. Eisen inv. et del. », à droite « De Longueil Sc. 1762. » Au-dessus de la gravure à gauche « Liv. I. », à droite « Page 37 ». 2. La gravure est placée en frontispice face à la page de titre. Analyse de l’image : « Thétis, pour rendre son fils invulnérable, le plongea, dit la fable, dans l’eau du Styx. Cette allégorie est belle et claire. Le smères cruelles dont je parle font autrement ; à froce de plonger leurs enfants dans la mollesse, elles les préparent à la souffrances ; elles ouvrent leurs pores aux maux de toute espèce, dont ils ne manquerot pas d’être la proie étant grands. » (Émile, livre I, Garnier, p. 19) Après avoir fustigé les mères qui abandonnent leurs enfants aux nourrices, Rousseau signale un excès inverse : les mères qui idolâtrent et sur-protègent leurs enfants ne leur rendent pas non plus service. Thétis, pour le bien Achille, lui fait durement subir d’être plongé dans le Styx. Rousseau oublie ici que c’est en vain : le talon d’Achille, resté sec par l’empreinte de la main de sa mère qui le retenait, ne sera pas protégé ; c’est blessé au talon qu’Achille mourra. Thétis est ici représentée accompagnée de quatre jeunes femmes. A l’arrière-plan à gauxche, Charron, sur sa barque, observe la scène.
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