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L’homme aux verges (Thérèse philosophe, Londres, 1782)
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Cette notice fait partie d’une série :
[Boyer d’Argens,] Thérèse philosophe. Avec figures, Londres, 1782, 2 vol.
(pièce ou n° 28 / 40)
Datation : entre 1782 et 1783 Source textuelle : [Boyer d’Argens,] Thérèse philosophe (1748?)
Romanciers libertins, 2000, Pléiade, t. 1, p. 942 Sujet de l’image : Fiction, 18e siècle
Nature de l’image : Gravure sur cuivre
Lieu de conservation : Munich, Bayerische Staatbibliothek, 1124709 Rem.IV 1353-2 |
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Comparaison avec d’autres notices : L’homme aux verges (Thérèse philosophe, 1780?)
Analyse de l’image : « Un jour je fus introduite par une petite porte d ederrière chez un homme de nom & fort riche, à qui, depuis cinquante ans, tous les matins une fille nouvelle pour lui, rendoit pareille visite. Il m’ouvrit lui-même la porte de son appartement. Prévenue de l’étiquette qui s’observoit chez ce paillard d’habitude, dès que je fus entrée, je quittai robbe & chemise. Ainsi nue, j’allai lui présenter mes fesses à baiser, dans un fauteuil où il étoit gravement assis. Cours donc vite, ma fille, me dit-il, tenant d’une main son paquet qu’il secouoit de toute sa force, & de l’autre une poignée de verges dont mes fesses étoient simplement menacées. J eme mets à courir, il me suit : nous faisons cinq à six tours de chambre, lui criant comme un diable, cours donc, coquine, cours donc. Enfin, il tombe pâmé dans son fauteuil ; je me rhabille, il me donne deux louis & je sors. »
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