While Arondel and La Trimouille fight, their belles are taken away (Voltaire, La Pucelle d'Orléans, ch. 8, 1762)
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Description
Les champions tenaient toujours en l’air,
A poing fermé, leurs brandissantes lames,
Et ferraillaient pour l’honneur de ces dames.
Le Poitevin s’avise le premier
Que sa maîtresse est comme disparue.
Il voit de loin courir son écuyer ;
Il s’ébahit, et son arme pointue
Reste en sa main sans force et sans effet.
Sire Arondel demeure stupéfait.
Tous deux restaient la prunelle effarée,
Bouche béante, et la mine égarée,
L’un contre l’autre. " Oh ! oh ! dit le Breton,
Dieu me pardonne, on nous a pris nos belles ;
2. Argument du chant VIII : Comment le charmant La Trimouille rencontra un Anglais
à Notre-Dame de Lorette, et ce qui s’ensuivit avec sa Dorothée.
Technical Data
Notice #016055