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Recherche infructueuse

Tiridate rescues Zenobia (Segrais, Berenice, ed. 1651, vol. 1) - Chauveau

Notice n°1 sur 2 Notice suivante

Date :
1651
Type of image :
Gravure sur cuivre
Y2-6517 (1)
Signed work

Description

La gravure reprĂ©sente ZĂ©nobie reprenant ses sens après l’attaque du lion. Devant elle, Tiridate lui dĂ©clare sa flamme. Au fond, le Roi et sa cour se rapprochent. Le graveur a ajoutĂ© Ă  gauche une servante Ă©plorĂ©e ; dans le texte, ZĂ©nobie Ă©tait seule au moment de l’accident.
    « Ie ne puis tomber dans le sentiment de ceux, qui au mĂ©pris de cette passion qui fait aymer, asseurent que les ames qui en sont atteintes ne sont capables que des plus pernicieuses extremitez. L’amour que mon malheur, bien plustost que le peu de beautĂ©, dont on [43] ma flattĂ©e, a fait naistre dans le cĹ“ur de l’impitoyable Pharasmane, & du detestable Pollion, ie ne sçais si ie dois adjouster du mary que les Dieux m’auoient donnĂ©, me fait dire que i’ay sans doute estĂ© exposĂ©e Ă  ses plus violents effets. Mais aussi quand ie considere les constants seruices que i’ay receus du magnanime Tiridate, & du fidelle Orosmane, qui ie croi, ne m’ont pas moins aymĂ©e ; Ie pense auoir raison de maintenir que cette passion qui commande aux hĂ´mes auec tant d’Empire, n’agit dans leurs ames que suiuant les impressions qu’elle y trouue, & qu’en vain les lâches & les genereuses luy attribuent, [44] comme Ă  leur seule cause les honteux & les loĂĽables sentiments, dont elles se rendent capables.
   […]
   I’ay bien voulu vous faire vn abbregĂ© de toutes ces choses ; non [53] que i’aye crĂ» que vous n’en ayez quelque cĂ´noissance : mais pour vous ramenteuoir, & vous Ă©claircir les causes qui obligerent Tiridate, & son frere Pacorus Ă  venir en Armenie.
   […]
   Ce fut dans vn Palais qui est basty dans le Chasteau d’Artaxate, que ce fist cette premiere entreueuĂ« ; quoy que beaucoup de temps se soit Ă©coulĂ© depuis, neantmoins cette premiere action ayant estĂ© cĂ´me la source des principales de [56] ma vie ; I’en ay tousiours gardĂ© le souuenir. Le Roy & la Reine estoient assis sous vn dais dâs vn trĂ´ne esleuĂ© de terre de sept ou huict marches, & i’estois assise Ă  leurs pieds, sur vn carreau qui estoit placĂ© au milieu d’eaux. Ce fut Pacorus qui parla le premier : Mais tant que dura son discours ayant remarquĂ© que Tiridate, qui auoit iettĂ© la veuĂ« sur moy, me consideroit auec tant d’attachement, qu’il ne me permit iamais de le regarder ; Ie me trouue tellement hors de contenance, que ie ne fus quere en estat de l’écouter. Ie n’estois pour lors qu’en ma treiziesme annĂ©e, & i’auois si peu d’experience des choses que ie [57] ne sceus Ă  quoy attribuer le desordre oĂą ie me sentois. Pacorus ayant finy sa harangue ; I’entendis que Tiridate parla de la sorte. Nous auons esperĂ© genereux Mitridate, trouuer aupres de toy vn azile contre les mĂ©chancetez de Gotarzez ; ta gloire t’oblige Ă  nous montrer que nous auons conceu une esperance digne de la reputation que tes belles actions t’ont acquise, & c’est Ă  toy Ă  nous faire voir que nous venons dans vne Cour, oĂą la vertu regne auec autant d’empire, que le vice dâs celle que nous abandonnons.
    Le Roy qui auoit prestĂ© vne fort grande attention aux discours de l’vn & de l’autre, & qui [58] n’auoit pu les entendre sans en estre touchĂ©, leur respondit ainsi. Si Pacorus & Tiridate ne veulent que d ela hayne pour Gotarzez, ils en pourront trouuer par tout, puis que ses tyrânies l’ont rendu digne de celles de tout l’Vniuers. Mais quelque estime que leurs Vertus leurs facent meriter de tout le monde, ils ne gagneront iamais le cĹ“ur de personne qui leur vouĂ« ses seruices, auec moins de reserue que Mitridate ? Quoy qu’il n’y eust que la seule generositĂ© qui m’interessast dans les affaires de ces Princes ; la response de mon Pere me donna vne ioye, dont l’excez eust pĂ» m’auertir dĂ©s cette heure [59], que quelques autres sentiments se vouloient couler dans mon ame, si mon extrĂ©me jeunesse m’eust permis de m’en aperceuoir.
   […]
   La libertĂ© estoit assez grande parmy nous, & l’on pouuoit s’y entretenir auec peu de contrainte. Il me souuient que [61] quelques iours apres leur premiere entreueuĂ«, des deux Princes qui se quittoient fort peu, estant entrez dans la chambre de la Reine, oĂą alors i’estois auec elle ; Pacorus soit par hazard, soit qu’il l’eust fait pour complaire Ă  son frere, & luy faciliter les moyens de m’entretenir, se mist Ă  causer auec la Reine, & ainsi ie demeuray seule auec Tiridate ; Ce Prince fut quelque temps sans rien dire, enfin iugeant qu’il n’estoit pas Ă  propos de demeurer dans ce silence, il me voulut parler, & prist pour sujet de son discours la generositĂ©, auec laquelle ils auoient estĂ© receus de Mitridate, & la courtoisie qu’ils auoient [62] trouuĂ©e parmy les armeniens. Mais quelque soin qu’il apportast pour s’expliquer ; Ce fut auec tant de crainte, & si peu de suitte, que si ie n’eusse estĂ© tĂ©moin de l’asseurance, & de la grace auec laquelle il auoit entretenu le Roy mon Pere, dans toutes les occasions qui s’en estoient offertes ; j’eusse pĂ», auec raison faire vn mauuais iugement de sa personne. Toutefois ie ne sçay par quel instinct, bien loin de le blasmer de ce qu’il me parloit auec tant de timiditĂ©, ie trouuois ie ne sçay quoy dans ses discours entrecoupez, qui du moins ne me choquoit pas ; & comme si i’eusse cru que i’estois veritablemĂŞt [63] la cause de la confusion dans laquelle il estoit, ie me voyois dâs vne autre qui n’estoit guerre moindre. Mais il l’augmenta encor bien dauâtage, lors qu’apres quelques discours qu’il auoit tenus sur le sujet que ie vous ay dit, I’entendis qu’il y adiousta ces paroles. Toutefois, Madame, parmy tant de sujets de satisfaction, Tiridate ne peut viure heureux ; & il a rencontrĂ© parmy les vostres des ennemis plus grâds que ceux qu’il abâdonne. Il faut luy, respĂ´dis-ie, que ces ennemis soient bien puissants & bien cachez, si on ne luy en fait raison. Ils ont tant de pouuoir sur luy, me repartit-il, qu’il n’oseroit s’en [64] plaindre, & ils sont si portez Ă  luy nuire, que peut-estre ils ne s’apperçoiuent pas du mal qu’ils luy font : mais vous mesme, belle Zenobie, poursuiuoit-il, prenez bien garde de les condamner comme vous faites : vous estes si fort attachĂ©e Ă  leur party, que si i’osois vous les dĂ©couurir, vous vous repentirez bien-tost de la compassiĂ´ que vous m’auez tĂ©moignĂ©e. Quoy que ie cĂ´neusse pas trop bien oĂą vouloit aboutir ce discours, ie ne laissay pourtant pas de l’interrompre, soit, ou que ie trouuasse qu’il n’estoit pas tout Ă  fait de la bien-seâce de causer si long-temps seule auec vn homme, ou que i’eusse quelque [65] secret auertissement que ie ne pouuois souffrir ce discours, sans estre obligĂ©e d’en tĂ©moigner du mescontentement. Ie l’interrompis donc, & m’approchant d’vne fenestre sur laquelle Polemonie s’estoit appuyĂ©e pour s’entretenir auec Pacorus, i’obligeay Tiridate Ă  changer de discours. Mais si sa bouche fut contrainte d’obseruer le silence, ses yeux me ietterent des regards qui ne deuoiĂŞt pas moins mesclaircir de sa passion si i’eusse estĂ© capable d’entendre leur langage. L’heure de se retirer separat la conuersation que nous eusmes, & les iours qui suiuirĂŞt se passerent de telle sorte, que sans se pouuoir plaindre de [66] moy, Tiridate ne put trouuer d’occasion de me parler seule, en quoy Ă  la veritĂ© i’apportois de mon costĂ© tous les soins que mon peu d’adresse me pouuoit fournir, craignant qu’il ne me tinst quelques discours qui m’obligeassent Ă  me fascher contre luy ; & Ă  ne plus souffrir sa presence, que d’ailleurs ie trouuois assez aymable. Mais, quelque preuoyance que i’eusse euĂ«, ie ne pĂ»s empescher qu’il n’en trouuast vne occasion qui se presenta par vne auanture tout Ă  fait extraordinaire. Le Roy qui vouloit faire trouuer Ă  ces deux Princes le sĂ©jour qu’ils feroient en Armenie agreable pour chasser l’ennuy, qu’ils pouuoient [67] auoir du desordre de leurs affaires, faisoit inuenter toutes sortes de diuertissemĂŞts ; & mesme il se faisoit peu de parties, dont il ne voulust estre, bien qu’il fust dans vn aage qui sembloit desia estre incap[ab]le de beaucoup de leurs exercices. Or la chasse est vn de ceux, oĂą les Armeniens s’adonnent le plus, tant par l’inclination naturelle qui leur en est commune, que par la commoditĂ© qu’ils en ont, ce paĂŻs estant abondamment fourny de toutes sortes de bestes sauuages. Entre plusieurs parties que le Roy en auoit desja faites, il en fit vne, oĂą il voulut que toute la Cour assistast. La Reine ma Mere qui s’estoit [68] trouuĂ©e vn peu mal s’ê estoit dispensĂ©e, mais pour complaire au Roy, elle voulut que i’y allasse auec la plus part des Dames, dont la Cour estoit composĂ©e, bien que parmy nous cĂ©t exercice soit assez ordinaire aux femmes, pour leur en rendre la commoditĂ© plus grande, le Roy choisit vn bois qui estoit Ă©loignĂ© d’Artaxate de trente ou quarante stades, tout trauersĂ© de routes, qui le rendoient si commode que facilement, auec de legers chariots faits expres, elles pouuoient poursuiure les bestes, & prendre leur part de ce passe-temps. Toutes choses estoient si bien disposĂ©es que si tost que nous arriuasmes [69] l’on donna le cerf au chiens, & chacun se mist Ă  le poursuiure auec plus ou moins de vitesse & d’ardeur. Cela diuisa vne partie des Dames, & des Gardes qui m’accompagnoiĂŞt. Et comme ce bois estoit dans vn grand parc qu’on auoit fermĂ© de murailles, pour y nourrir les bestes qui estoient propres au diuertissement que nous voulions prendre, & en bannir toutes celles qui nous pouuoient nuire, dont l’Armenie produit beaucoup ; La plus part de mes gens ne iugeant pas qu’il y eust rien Ă  craindre, s’estoient Ă©cartez de moy, de telle sorte que ie me trouuay seule, au moment qu’il m’auint vn accident qui [70] pensa me soustraire Ă  tous les cruels desastres qui m’ont poursuiuie depuis. Ie m’estois tellement abâdonnĂ©e Ă  la poursuite du cerf, que n’ayant pas pris garde oĂą mes cheuaux m’emportoient, ie me trouuay dans le lieu le plus sauuage du Parc, & tellement Ă©loignĂ©e de tous sentiers, que ie ne sçauois par oĂą m’en tirer ; Quand tout d’vn coup pour augmenter la terreur oĂą i’estois, ie vis sortir d’vn fort vn Lyon qui s’en vint droit Ă  moy. Mes cheuaux qui l’apperceurĂŞt saisis d’vne crainte encore aussi grande que la mienne, prirent l’épouuante, & s’enfuirent de telle sorte, qu’ils se fussent facilement sauuez, [71] si le lieu oĂą ils m’emporterent eust estĂ© aussi vny que les routes qu’ils auoient abandonnĂ©es. Cependant cette cruelle beste me poursuiuoit tousiours, & i’emplissois l’air de cris, sans que personne vint Ă  mon secours ; Lors que pour derniere disgrace, mes cheuaux s’estant emportez dans le lieu oĂą le bois estoit le plus Ă©pais, l’essieu & les roĂĽes de mon chariot s’estoient tellement embarassez entre-deux arbres, qu’il leur fut impossible d’auancer. Ayant redoublĂ© mes cris en vain, & voyât approcher ce fier animal, ie creus que ma derniere heure estoit venuĂ«, & qu’asseurĂ©ment il m’alloit deuorer ; Enfin voyât [72] qu’il auoit attaquĂ© mes cheuaux, la crainte s’empara tellement de tous mes sens, que ie tombay dans vn Ă©uanoĂĽissement si profond, que ie pense que quand il m’auroit mis en pieces, il ne m’en eust pas retirĂ©e. Ie ne sçay combien d etemps ie demeuray en cĂ©t estat ; mais lors que i’en fus reuenuĂ«, ayant vn peu rapellĂ© mes esprits, il se presenta deuant mes yeux vn objet, qui ne me donna pas moins de surprise, que i’auois eu d efrayeur auparauât. Ie vis ce Lyon estendu par terre Ă  quelques pas de moy, ses crins estoiĂŞt encore dressez, & ses yeux Ă©tincelants, & il estoit dâs vne posture si furieuse, que me [73] figurant Ă  peine qu’il fust mort, ie croyois que le sang dont il estoit couuert, estoit celuy de mes cheuaux, qu’il auoit esgorgez ; lors que sur le point de retomber dans les apprehensions, dont i’estois Ă  peine deliurĂ©e, tournant la teste ie vis que Tiridate se presentoit Ă  moy, & il me semble, qu’ayant veu l’estat oĂą i’estois, il me dit ces paroles. Le Ciel, belle Zenobie, n’a pas mis tant de beautez en vous pour les rendre la proye du plus fier de tous les animaux, & ie crois qu’il l’auroit plutost depoĂĽillĂ© d ela cruautĂ© qui luy est naturelle, que de souffrir qu’il ruinast le plus accomply de tous ses ouurage; s si en mesme [74] temps voulant adoucir les maux dont Tiridate est poursuiuy par quelque ioye qui en fust capable, il n’eust permis que son bras contribuast Ă  la conseruation d’vne si belle vie : Ie n’estois guere en estat de luy respondre : mais ayant sceu qu’il estoit arriuĂ© au moment que ce Lyon estoit prest de se ietter sur moy, & que s’estant opposĂ© auec beaucoup de courage Ă  sa furie qu’il auoit excitĂ©e, contre luy par le secours qu’il m’auoit voulu prester, apres vn combat tres-hazardeux ; Il l’auoit percĂ© de plusieurs coups d’vne iaueline, dĂ´t il estoit armĂ©, & en estoit demeurĂ© le vainqueur. Comme ie me sentis vn peu r’asseurĂ©e, me [75] croyant obligĂ©e de luy rendre graces du secours que i’auois receus de luy, ie luy dis ce sparoles. Si iusqu’icy, Genereux Tiridate, i’ay plaint les disgraces qui vous Ă©loignoient de vostre paĂŻs, que voulez-vous que i’en die maintenant, si ie suis contrainte d’en loĂĽer les Dieux, cĂ´me de la meilleure fortune qui me soit arriuĂ©e, puis qu’il semble que vous ne soyez venu parmy nous, que pour me conseruer la vie ? Si les infortunes de Tiridate, me repartit-il, auec un grand soupir, vous ont donnĂ© autrefois quelque compassion pour luy, il en a plus de besoin que iamais : mais si les Dieux l’ont assez fauorisĂ© pour luy dĂ´ner [76] l’occasion d’exposer sa vie pour la conseruation de la vostre : doit-il esperer que vous faciez vn peu de violence sur vostre humeur, pour luy conseruer la sienne ? Ce discours m’embarassoit, & ie fus assez longtemps Ă  chercher ce que ie luy deuois respondre, lors que i’entendis qu’il poursuiuit ainsi. OĂ»y, Madame, ma vie depend entierement de vous, & c’est de vostre belle bouche que i’attĂŞds ma grace ou mon supplice. Car en fin, quand ie deurois deuenir l’objet d evotre hayne, & de vos mĂ©pris ; & quand vos beaux yeux, que ie voy si clairs [77] & si brillants, ne seroient enflammez que de courous ; en quelque hazard que ie m’expose ie ne m’ê puis dedire ; Il est vray, Madame, ils est vray que ie vous ayme ; & que ie ne puis viure sans vous aymer. Ne me montrez point les precipices oĂą ie m’emporte, vous ne me direz rien que ma raison ne m’ait dit mille fois, & ne m’ait tousiours dit inutilement. Ah Tiridate ! luy respondis-je, n’abusez point du desordre oĂą me reduit encor l’estrange accident qui m’est arriuĂ© ; & ne me tenez point des discours qui me donnent plus de colere, que les perils dont vous m’auez deliurĂ©e, ne m’ont donnĂ© de terreur ? Et bien, Madame, me [78] repliqua-t’il, ie mourray de ce violent amour que vous me donnez, & ie mourray sans vous en rien dire ; mes services ne vous seront iamais connus, s’ils ne se font connoistre par mes profonds respects : puis que vous le voulez, Tiridate mour[r]a deuant vous, sans vous declarer qu’il meurt pour vous. Mais si pour vous contenter vous ne voulez que la vie de ce malheureux ; Il vous la donne de tout son cĹ“ur, pourueu que vous luy permettiez de conseruer la passion qu’il a conceuĂ« pour vous, & qui luy est sans cĂ´paraison plus chere. Au mesme temps qu’il acheuoit ces paroles, le cerf que nous chassions [79]vint Ă  passer assez proche de nous, ce qui fut cause que les piqueurs qui le poursuiuoient, ayant aussi-tost connu par les objets qui se presenterent deuant eux, la disgrace que i’auois euĂ«, vinrent nous ioindre, & presque en vn moment ie fus enuirĂ´nĂ©e de tous ceux qui estoiĂŞt de la partie : cela interrompit la chasse pour quelque temps, & rompit les discours de Tiridate, de quoy ie ne me trouue pas peu soulagĂ©e, tant pour la peine que i’aurois euĂ« Ă  luy respondre, que pour la crainte oĂą i’estois qu’il ne les continuast. Cependant vn chacun raisonnoit sur l’auâture que i’auois euĂ«, & l’on presuma que quelque endroit des [80] murailles du parc estant tombĂ©, il falloit que ce Lyon y fust entrĂ© depuis peu ; car il ne s’y en estoit iamais trouuĂ©. La chasse ne dura gueres apres, & Tiridate ne trouua plus d’occasion de m’entretenir, soit Ă  cause que mes femmes s’éloignerent fort peu de moy, ou qu’il se crĂ»t obligĂ© d’entretenir le Roy mon Pere, qui comme ie vous ay dit . auoit estĂ© de cette partie, & qui luy faisoit mille caresses en remerciemĂŞt du secours qu’il m’auoit donnĂ©. Â»

History :

1. SignĂ© « F. C. Â» en bas Ă  droite.

Indexed items :
Personnage endormi ou évanoui
La scène est observée par effraction
Textual Sources :
Segrais, Bérénice, 1648-1651

Technical Data

Notice #006792

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Past ID :
A6111
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