Jacob chez Mme de Ferval (Le Paysan parvenu, t2, traduction allemande, 1753)
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Analyse
« Une de ses femmes, qui se présenta d’abord, me dit qu’elle allait avertir sa maîtresse ; elle revint un moment après, et me fit entrer dans la chambre de cette dame. Je la trouvai qui lisait couchée sur un sopha, la tête appuyée sur une main, et dans un déshabillé très propre, mais assez négligemment arrangé.
Figurez-vous une jupe qui n’est pas tout à fait rabattue jusqu’aux pieds, qui même laisse voir un peu de la plus belle jambe du monde ; (et c’est une grande beauté qu’une belle jambe dans une femme.)
De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce.
Je ne perdis rien de cette touchante posture… »
1. Non signé.
2. Der Durch seine freymĂĽthige Aufrichtigkeit glĂĽcklich gewordene Bauer, Ode : Die sonderbaren Begebenheiten des Herrn von ***, Francfort, Leipzig, Johann August Raspe, 1753, frontispice du tome 2.
3. Voir l’article de Nathalie Ferrand, « Corps lisant, corps dans les livres à travers les gravures de roman au XVIIIe siècle », in Le Corps romanesque. Images et usages topiques sous l’ancien régime, dir. Monique Moser-Verray, Lucie Desjardins, Chantal Turbide, PUL, 2009, p. 631-638.
Cette édition ne se trouve pas dans les bibliothèques publiques françaises. On trouve une traduction allemande du Paysan parvenu à la Bibliothèque universitaire de Strasbourg, imprimée à Leipzig, Bey Joh. Christian Troemern und in der Friesischen Buchhandlung , 1736-1738, 1 vol. in-8°, cote CD.117.438,1-2 .
Informations techniques
Notice #010147