Avanture du 3e des jeunes Santons tristes (Les Avantures d’Abdalla, 1712, fig.9)
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Analyse
Avanture du troisiéme des jeunes Santons tristes.
« Je montai jusqu’au bois odoriferant, où je toruvai l’âne tel qu’on me l’voit dépeint. Il me laissa approcher d elui, il souffrit même que je le caressasse, & je le caressai assez long-tems afin d el’accoutumer un peu à moi. Enfin je sautai dessus, & dans l’instant i déploya ses grandes aîles, & commença à fendre l’air avec une rapidité merveilleuse. En moins d’une heure, je me vis au dessus de l’Ocean. Je n’avois nulle peur ; je me flattois même déja que mon cœur ne pouvoit en être susceptible, lorsque je vis devant moi au milieu de snues, un grand Geant noir armé d’un javelot de feu, qui m’attendoit pour me percer. » (p. 358-359)
1. Indication d’insertion de page, 351, en haut à droite au dessus de la gravure.
2. La gravure est insérée face à la p. 351, au début de l’Avanture du troisiéme des jeunes Santons tristes.
Informations techniques
Notice #010160