La cruche cassée - Greuze
Autre numéro d'inventaire : MR 1779
Analyse
Il ne faudrait pas trop vite passer à la lecture allégorique du tableau, selon laquelle la cruche cassée désigne la perte de la virginité. La scène est d’abord beaucoup plus anodine : la jeune fille porte dans les replis de sa robe une brassée d’œillets, qu’elle est allée cueillir au jardin ; Elle avait probablement emporté la cruche pour les mettre en vase. Mais l’ayant cassée elle ne sait quoi faire de ses fleurs, d’où son embarras un peu niais…
Gessner a écrit une idylle sur La Cruche cassée. Mais c'est un faune qui a cassé sa cruche…
2. Exposé dans l’atelier de Greuze en 1777. Collection de la comtesse Du Barry à Louveciennes. Saisie révolutionnaire en 1793 pour entrer dans les collections du Museum central des arts de la République, puis au Louvre.
3. Gravé par J. Massard en 1773. Gravure inversée, dédiée à Mlle Sophie Arnoud, pensionnaire du roi et première actrice de l’Académie royale de musique. Cote Bnf Estampes Dc 8b Fol, Folio 10. Voir également gravure de Gustave Lévy, 1878, Dc 8 Fol, folio 34.
Le 1er octobre 1875, Huysmans consacre à La Cruche cassée un article dans Le Musée des deux-mondes.
Informations techniques
Notice #001071