Renaud tue Polinesse et sauve Guenièvre (Roland furieux Plassan 1795, ch5) - Cochin
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Analyse
Guenièvre aime Ariodant et est aimĂ©e de lui. Polinesse, qui aime Guenièvre, sĂ©duit sa servante Dalinde et la persuade de l’attendre sur le balcon du palais, vĂŞtue des vĂŞtements de sa maĂ®tresse. Il persuade dans le mĂŞme temps Ariodant que Guenièvre l’a trompĂ© en lui jurant amour et fidĂ©litĂ©. Qu’il se poste le soir sous le balcon : il verra que c’est Polinesse qu’elle attend et aime. TrompĂ© par la nuit et le vĂŞtement, Ariodant s’enfuit dĂ©sespĂ©rĂ©. Lurcain, frère d’Ariodant et tĂ©moin de la scène, accuse alors, devant le roi, Guenièvre d’infidĂ©litĂ©. La loi Ă©cossaise est formelle : Guenièvre doit mourir, sauf si un chevalier prend sa dĂ©fense. Renaud se porte volontaire. Il apprend de Dalinde la vĂ©ritĂ© de l’innocence de Guenièvre, tue Polinesse en combat singulier et rĂ©unit Ariodant, miraculeusement rescapĂ© d’un suicide, Ă Guenièvre.   Â
La scène représente la mort de Polinesse. Derrière, le cavalier masqué est Ariodant, encore incognito. Parmi les spectateurs, Guenièvre éplorée et son père le roi d’Écosse, ravi de la tournure que prennent les événements.
1. En haut à gauche : « Cht V ». Signé en bas à gauche « C. N. Cochin Eques del. », à droite « C. L. Lingée Sculp. ». Cachet de la Bibliothèque impériale.
2. Cette gravure est reprise de l’édition Brunet, Paris, 1776.
Informations techniques
Notice #001149