Les Bataves au pont du Nabal (Conjuration de Claudius Civilis, 35) - Tempesta
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Analyse
NĂ©gociations de paix entre Claudius Civilis et Cerialis.
XXVI. Cette disposition des esprits ne put échapper à Civilis, et il résolut d’en prévenir les suites. A l’ennui de ses maux se joignait l’espérance de la vie, qui brise quelquefois les plus fermes courages : il demanda une entrevue. Le pont du Nabal fut coupé par le milieu, et les deux chefs s’étant avancés jusqu’à l’endroit de la rupture, Civilis commença de la sorte : « Si j’avais à me justifier devant un lieutenant de Vitellius, il ne devrait ni pardon à ma conduite, ni foi à mes paroles. Tout était entre nous haine et hostilités ; et, s’il en donna le signal, j’en aggravai la violence. Pour Vespasien, il eut toujours mes respects ; quand il était homme privé, on nous appelait amis. Ces faits sont connus d’Antonins Primus, dont les lettres m’excitaient à la guerre, pour empêcher les légions germaniques et les milices gauloises de passer les Alpes. Pressé par les messages d’Antoine, par la voix d’Hordéonius, j’ai pris les armes en Germanie, comme en Syrie Mucien, Aponius en Mésie, Flavianus en Pannonie… » (Tacite, Histoires, livre V)
2. D’après Otto van Veen ?
3. Dernière gravure d'une série de 35 consacrée à la révolte des Bataves en 69-70.
Informations techniques
Notice #012252