Le solitaire anglais (Dessins pour les Voyages imaginaires) - Marillier
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Analyse
Livre premier.
Comment on trouva M. QUARLL. Description de ses habits, de sa demeure & de ses meubles. Ses entretiens avec les personnes qui le découvrirent.
Le narrateur rencontre au Mexique un Espagnol nommĂ© Alvarado qui lui montre un rocher, situĂ© Ă 7 lieues de la cĂŽte, jusque alors inexplorĂ©. Ils dĂ©cident de partir ensemble en chaloupe pour une partie de pĂȘche. Ils dĂ©couvrent alors derriĂšre le rocher un vaste pays, « contrĂ©e dĂ©licieuse ». Au cours de leur exploration, ils repĂšrent des maisons, ou plutĂŽt « comme des treilles composĂ©es dâarbres verds ».
Ce quâils dĂ©couvrent de plus prĂšs « surpassoit les meilleurs ouvrages de lâart : la rĂ©gularitĂ© & le bon goĂ»t y regnoient de toutes parts, & rien nĂ©anmoins nây ressembloit Ă ce qui est travaillĂ© par les hommes. La nature & le tems paroissoient seuls capables dâavoir bĂąti cet Ă©difice : en un mot, ce nâĂ©toient ni des maisons, ni des cabanes, ni de scabinets de verdure ; câĂ©toit quelque chose qui en avoit lâutilitĂ© & lâagrĂ©ment. » Ils explorent lâintĂ©rieur de lâĂ©difice, puis dehors un merveilleux cabinet de verdure.
Le narrateur tousse, sa toux est reprise par lâĂ©cho des rochers. Ils entendent alors une autre voix qui plonge le timide Alvarado dans la frayeur. « Nous apperçûmes, Ă une grande distance, quelque chose de ressemblant Ă un homme, avec une autre crĂ©ature, qui se perdit entre les arbres, avant que nous eussions pĂ» discerner ce que câĂ©toit. » Alvarado croit Ă un gĂ©eant, le petit mousse qui les accompagne â Ă une ourse avec son petit.
Il sâagit en fait dâun vieillard Ă longue barbe blanche, et son compagnon, un singe, grimpe aussitĂŽt Ă lâarbre.
1. En haut à gauche « Le Solitaire anglois », à droite « n° 7. »
Légende dans le cartouche : « Mes chers Compatriotes ; »
Le dessin nâest pas signĂ©. La gravure vient aprĂšs la p. 20 du t. 4 des Voyages imaginaires.
3. La scĂšne est reprise Ă lâidentique, avec la mĂȘme lĂ©gende, dans la gravure frontispice de lâĂ©dition de Paris, Dufart, 1793, signĂ©e « Quivorde ».
Informations techniques
Notice #012321