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Recherche infructueuse

Le verger de déduit (Le Roman de la rose, manuscrit Egerton 1069)

Date :
1400
Nature de l'image :
Enluminure
Dimensions (HxL cm) :
29x18,5 cm
Lieu de conservation :
ms Egerton 1069, fol 1 r°

Analyse

Le narrateur arrive dans un verger, qui sera le lieu unique de l’action du roman.

« Si vi un vergier grant et lĂ©, Tout clos de haut mur batailliĂ©, Portrait et dehors entailliĂ© A maintes riches escritures. Les ymages et les pointures Du mur volentiers remirĂ©, Si com c’iere, et vous dirĂ© De ces ymages la semblance, Si com moi vient Ă  remenbrance. » (vv. 130-138.)

Les deux premiers vices sculptĂ©s en bas-relief sur les murs qu’évoque le texte sont Haine et FĂ©lonie. Puis vient ce qui est reprĂ©sentĂ© ici sur l’enluminure : de gauche Ă  droite, « Convoitise » (v. 169, une femme assise dĂ©sirant au-delĂ  de son rideau), « Avarice Â» (remuant l’or de son coffre, v. 195), « Envie Â» (dĂ©signant du doigt, v. 235) et, de l’autre cĂ´tĂ© de la porte, « Tristesse » (v. 291). A la porte du verger se tient une jeune fille : c’est Oiseuse (v. 524). Le narrateur finit par entrer (v. 631) et, après s’être promenĂ© dans le Verger de dĂ©duit, parvient Ă  la fontaine de Narcisse, « Une fontaine souz .i. pin » (v. 1424, on reconnaĂ®t le pin parasol).

Composition de l'image :
Exposition allégorique
Objets :
Porte entrebâillée
Muraille, enceinte
Sources textuelles :
Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Le Roman de la rose (1230-1280)

Informations techniques

Notice #001273

Image HD

Identifiant historique :
A0592
Traitement de l'image :
Image web
Bibliographie :
Michael Camille, L’Art de l’amour au moyen âge, Cologne, Könemann, 2000
n° 60, p. 74