Roland échange la jument, Roger & Mandricard (Roland furieux, Valgrisi, ch30)
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Analyse
A la fin du chant XXIX, lâArioste raconte comment Roland, rencontrant AngĂ©lique et MĂ©dor en Espagne (str. 58), alors que ceux-ci font route vers la Chine (voir chant XIX), sâempare de la jument dâAngĂ©lique (str. 67-68) qui sâenfuit grĂące Ă son anneau magique. Roland Ă©puise la jument, puis la traĂźne, jusquâĂ ce que mort sâensuive (str. 71).
Au premier plan Ă droite, Roland tire sa jument morte vers la mer, Ă lâembouchure dâun fleuve (str. 4). A gauche, Roland traverse le fleuve Ă la nage. Au-dessus, Ă gauche, il rencontre un berger Ă cheval et lui propose dâĂ©changer ce cheval contre sa jument morte (str. 6). Le berger se moque de Roland, le frappe de son bĂąton et est Ă©tendu mort, complĂštement Ă gauche. Roland, au centre, sâempare de la jument et sĂšme la mort sur son passage, jusquâĂ son arrivĂ©e Ă Malaga, quâil ruine entiĂšrement (MALEGA. ; str. 9). Tout en haut Ă gauche, Roland, de Malaga, se rend Ă AlgĂ©siras (Zizera, ZIZE.). LĂ , voyant un canot dans la mer (Ă la pointe de la tente en haut Ă gauche), plein de gens en quĂȘte de plaisir, il sâĂ©lance Ă leur poursuite (str. 11).
Roland sâenfonce donc dans la mer avec son cheval, et aprĂšs la mort de celui-ci poursuit Ă la nage vers lâAfrique (.APHRI.), au bord de Ceuta (Setta, SET., str. 15). On le voit tout en haut courir Ă la rencontre dâune armĂ©e de guerriers noirs.
AprÚs la strophe 15, rupture narrative. Exceptionnellement, la suite du chant est représentée en dessous.
La partie supĂ©rieure de la gravure est occupĂ©e par le camp dâAgramant. A gauche, un enfant tire dans une urne lâordre du combat qui doit opposer Mandricard Ă Roger et Ă Gradasse pour la possession de lâĂ©cu dâHector et de lâĂ©pĂ©e Durandal. Câest le nom de Roger (RVG) qui sort en premier (str. 24).
Au coin infĂ©rieur gauche de lâarĂšne, Gradasse, Roger et Mandricard (de profi), devant les deux rois Marsile et Agramant (de face), attendent le tirage au sort.
A gauche, au-dessus de lâenfant qui tire le nom de Roger de lâurne, Sobrin (SOB.) et Marsile dĂ©sapprouvent Agramant dâaccepter ce combat (str. 27). Plus Ă droite, contre lâarĂšne et en dessous de la tente, Agramant cherche Ă concilier Roger et Mandricard (str. 29). Au-dessus, assise sous sa tente, Doralice supplie Mandricard, genou flĂ©chi devant elle, de renoncer au combat (str. 31-36). A lâentrĂ©e de la tente, deux soldats viennent annoncer Ă Mandricard (MAN) que le combat va commencer. ParallĂšlement, complĂštement Ă droite sur la gravure, Roger et Gradasse se rencontrent devant une tente. Roger sonne du cor Ă droite au-dessus de la lice (str. 44). Mandricard, Ă gauche, sâĂ©lance Ă cheval vers lui (str. 46).
Le peuple se presse autour des barriĂšres pour assister au combat de Mandricard et de Roger, prĂ©sidĂ© par Agramant (AGRA.), assis en haut sur la gauche. Doralice est assise sur la droite (DOR.). Au centre de lâarĂšne, Roger et Mandricard sâaffrontent Ă cheval. Leurs noms sont indiquĂ©s sur la croupe de leurs chevaux. Sur la gauche, Mandricard est Ă©tendu mort Ă terre (MAN., sous AGRA.). Sur la droite, sous son cheval, Roger est Ă©tendu blessĂ© (str. 66-67).
En haut à droite, dans une tente, Roger est soigné par un chirurgien (str. 74).
A la strophe 75, rupture narrative.
Tout en haut Ă droite, Ă Montauban (MONTE AL[bano]), Hippalque (HIP.) donne Ă Bradamante (BRA.) la lettre de Roger, oĂč celui-ci lui promet son prochain retour (str. 78-81). Renaud (RI.) revient Ă Montauban (str. 93) embrasser sa famille, puis repart, accompagnĂ© de Richard (RIC), Richardet (RIC), Alard (ALA), Guichard (GUI), Vivian (VIVI) et Maugis (MAI pour MAU).
2. Exceptionnellement, la gravure est placĂ©e en recto, câest-Ă -dire sur une page de droite, de sorte que lâargument, la lecture allĂ©gorique et le dĂ©but du chant se trouvent au verso de la gravure.
Informations techniques
Notice #001304