Le sacrifice d’Iphigénie (Pompéi, Maison du poète tragique) - d'après Timanthe
Analyse
Pline décrit ainsi le tableau de Timanthe, dont cette fresque serait une copie :
« On a de lui une Iphigénie, portée aux nues par les orateurs, qu'il peignit debout (qua stante pinxisset), attendant la mort, près de l'autel ; puis, après avoir représenté toute l'assistance affligée — particulièrement son oncle —, et épuisé tous les modes d'expression de la douleur, il voila le visage du père lui-même, dont il était incapable de rendre convenablement les traits. » (trad. J. M. Croisille)
La jeune fille se tient au centre, mais elle n'est pas debout. Ulysse et Diomède l’entraînent de force vers le lieu du sacrifice. A gauche, son père, affligé, se couvre le visage ; à droite, Calchas, terrifié, hésite. En haut, Artémis accueille sur son nuage la jeune fille sur le dos d’une biche.
2. Fresque trouvée à Pompéi, dans le péristyle de la maison du poète tragique (VI, 8, 3), elle aurait pour modèle le célèbre tableau perdu de Timanthe. Epoque julio-claudienne, flavienne.
Bibliographie : Ruesch 1278; Collezioni Museo 1989, I, 1, n. 204, p. 152; PPM IV, parte prima, 1993, n. 47, p. 552; De Caro 1994, p. 183; Pompei 1996, n. 320, p. 240; De Caro 1999, pp. 146-147; De Carolis 2000, p. 73.
Informations techniques
Notice #001313