Iphigénie - Michel-Ange Slodtz
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Analyse
Diderot Ă©voque ce Buste dâIphigĂ©nie dans le Salon de 1765, bien que Slodtz, mort en 1764, nâait rien exposĂ© dans ce Salon. Le buste est bien antĂ©rieur.
« Je nâai vu de lui que son Buste dâIphigĂ©nie, et son mausolĂ©e de Languet, curĂ© de Saint-Sulpice, le plus grand charlatan de son Ă©tat et de son siĂšcle. La tĂȘte en est de toute beautĂ©, et le marbre demande sublimement Ă Dieu pardon de toutes les friponneries de lâhomme. Je ne connais point de scĂ©lĂ©rat Ă qui il ne pĂ»t inspirer quelque confiance en la misĂ©ricorde infinie. Cependant lâIphigĂ©nie lâ emporte encore sur ce morceau. Tout y est, et la noblesse de caractĂšre, et le choix des formes, et leur puretĂ©, et la nettetĂ© du travail, et lâexcellence du goĂ»t. Cela est Ă compter parmi les prĂ©cieux ouvrages de lâart. » (Diderot, Salon de 1765)
3. Pendant : ChrysĂšs. A la prĂȘtresse de Diane correspond le prĂȘtre dâApollon.
LâIphigĂ©nie et le ChrysĂšs en marbre se trouvent Ă lâAcadĂ©mie des sciences, des belles-lettres et des arts de Lyon.
Informations techniques
Notice #013495