La garderobe de la pcesse de Teflis (Les Mille et un quarts d’heure, 1715, t.3)
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Analyse
« Après le concert, le Prince se retira dans la Chambre qu’on l’ui avoit préparée ; il demanda qu’on [40] l’y laissa[t] seul, & profitant de ce moment, il se coula dans la garderobe de la Princesse de Teflis. Comme il étoit fatigué, & que pour n’être point apperçû il s’étoit caché sous une table couverte d’un grand tapis, il s’y endormit si porfondement, que Gulguli-Chemamé, après avoir été au coucher de Gulpenhé, entra dans cette garderobe sans le réveiller. Comme elle n’y trouva point le Prince son Amant, elle crut qu’il n’avoit pû encore exécuter sa promesse ; mais ne désesperant pas qu’il vint, elle alluma deux bougies qu’elle posé sur la table, & s’assit sur un Sopha où peu de tems après elle s’abandonna à un sommeil tranquille ; mais, Seigneur, qu’elle fût la surprise de ces deux Amans, quand à leur réveil, qui fut causé par la chute violente d’une personne qui tomba de toute sa hauteur sur le plancher, ils reconnurent la Princesse Gulpenhé mourante. Juste ciel, s’écria le Prince tout effrayé, en sortant de dessous la table où il s’était caché ! Quel funeste objet se présente à mes yeux ! »
2. Tome III, face à la page 40 (et non le folio, les versos sont numérotés), 42e quart-d’heure.
Informations techniques
Notice #013724