Dévouement de Mme Elisabeth dans la journée du 20 juin 1792 - Vérité d'après Bouillon
Analyse
Marcilly s’interpose entre Mme Elisabeth et les sans-culottes qui ont envahi le château des Tuileries.
1. Signé et daté sous la gravure à gauche « Bouillon del.t 1794 », à droite « J. B.te V. ; Verité sculp. ».
Légende : « Des scélérats crient : où est la Reine ? nous voulons sa tête ! La princesse Elisabeth qui n’avait pas voulu quitter son frère dans ce danger se tourne vers ces assassins, présente sa poitrine à leurs poignards, et leur dit avec fermeté. La voici la Reine. — Non, non, s’écrient deux ou trois fidèles serviteurs qui l’accompagnaient, ce n’est pas la Reine, c’est Madame Elisabeth — Eh ! Messieurs, de grâce, leur dit la princesse, ne les détrompez pas, ne vaut-il pas mieux qu’ils versent mon sang que celui de ma sœur ?… »
2. Recueil. Collection de Vinck. Un siècle d’histoire de France par l’estampe, 1770-1870. Vol. 29 (pièces 4856-5017), Ancien Régime et Révolution. Pièce 4865.
3. Autre exemplaire au musée Carnavalet, réf. D5997.
Informations techniques
Notice #014661