Cheval de cuivre (Hypnerotomachia 1499, p. 32)
Notice précédente Notice n°6 sur 89 Notice suivante
Analyse
« En ceste place à dix pas ou environ de la porte y avoit un cheval de cuyvre, merveilleusement grand, avec deux aelles estendues : le pied duquel contenoit cinq piedz en rondeur sur le plan de sa base. La longueur de la jambe depuis lapince de la corne jusque soubz la poitrine, estoit d eneuf piedz. La teste haulte & relevee, comme s’il fust esgaré, sans frein ny bride, avec deux petites oreilles, l’une droicte sur le devant, l’autre en arriere, les creins longs, ploiez aux undes, & pendans du costé droict. Dessuz ce cheval, & autour d eluy, estoient faictz plusieurs petitz enfans qui s’cherefforcoient le chevaucher, mais un seul d’eulx ne s’y pouvoit tenir pour sa grande legierete, & prompt maniemet: parquoy les uns tomboient, les autres estoient prestz de tumber: maintz en y avoit de trebuchez, qui taschoient de remonter. Vous en eussiez vu qui s’empongnoient aux creins; & tels estoient cheuz sous son ventre, qui monstroient se ouloir relever. » (trad. Jean Martin, de l’éd. Kerver, 1545.)
Informations techniques
Notice #014865