L’amant devant le beau jardin (Roman de la rose, Oxford Selden Supra 57, F4v)
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Analyse
« Ces représentations (ces ymages), je les considérai attentivement car comme je l’ai raconté, elles étaient peintes sur la totalité de la muraille avec des couleurs d’or et d’azur. Le mur était haut et tout à fait carré, et ce qu’il fermait et barrait (si en estoit clos et barrez), à la place de haies, c’était un verger, qui n’avait pas été fait par un berger. Ce verger avait une magnifique situation (Cil vergiers en tres biau lieu sist). Si quelqu’un avait bien voulu m’y faire entrer, soit par une échelle, soit par un escalier, je lui en aurais été extrêmement reconnaissant car jamais homme, à mon avis, ne vit un tel spectacle et de tels plaisirs (car tel chose ne tel deduit ne vit nus hom) comme ceux qu’offrait l’intérieur de ce verger. »
1. Rubrique au-dessus de l’image : « Ci devise lamant du biau iardin. »
Informations techniques
Notice #015101