
« Une bien dangereuse meslée… » (Roland l’amoureux, ch3, 1549)
Notice précédente Notice n°3 sur 4 Notice suivante
Date :
1549
Nature de l'image :
Gravure sur bois
Sujet de l'image :
Lieu de conservation :
YD-6, folio 12 verso
Analyse
« Alors commença en la place une bien dangereuse mêlée : pour ce que Ganes, Macaire et Uguelin, les armes en main, s’en vinrent droit à Astolphe. Mais le Duc de Naymes, Richard, & Turpin, firent leur devoir de le secourir. Et d’un côté, et d’autre, se commençait à échauffer le fer, quand le Roi Charles vint arriver au combat, qui se prit à ruer grands coups de bâton à l’un, puis à l’autre, en telle sorte, qu’il en rompit la tête à plus de trente, disant par grande colère : Qui est ce traître, lequel, sans avoir respect à ma personne, ne crainte de me désobéir, a eu la hardiesse troubler cette fête tant excellente ? »
Annotations :
1. Argument du chant au-dessus de la gravure : « Comme l’honneur de la iouste fut donné à Astolphe, apres qu’il eut abattu Grandonio : Toutesfois il fut trahy puys après par l’vn de ceux de Maience, lequel il bleça. À l’occasion de quoy il fut fait prisonnier en prison fermée, durant laquelle Regnaud vint boyre à la fontaine de Merlin : qui fut cause qu’il prit en hayne Angelique. Ferragut combat de rechef à l’encontre d’Argail, lequel fut par luy occis, & porté pres vn fleuue, dans lequel il l’enseuelit, comme il luy auoit promis. Depuys il rencontra Roland, auec lequel il fist maints beaux faitz d’armes en la presence d’Angelique.
Sources textuelles :
Chant 3
Informations techniques
Notice #016281
Identifiant historique :
B5600
Traitement de l'image :
Image web
Droits de reproduction / Auteur du cliché :
Paris, Bibliothèque nationale de France