Hélénus immole deux taureaux à Phœbus (Virgile, Énéide 3, éd. Brant, Strasbourg Grüninger 1502, f197v)
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Analyse
A la mort de Pyrrhus, Hélénus, quoique fils de Priam, hérite d’une partie du royaume d’Épire, qu’il renomme Chaonie, et bâtit une petite Troie, où Énée et les siens sont accueillis.
Hic Helenus caesis primum de more juvencis
exorat pacem divum vittasque resolvit
sacrati capitis, meque ad tua limina, Phoebe,
ipse manu multo sus[p]ensum numine ducit… (III, 369-377)
[Alors Hélénus tue d'abord selon l'usage deux jeunes taureaux
et prie pour la paix des dieux ; puis il détache les bandelettes
sacrées de sa tête, et au seuil de ton temple, Phébus,
lui-même, me tenant la main, il me conduit, impressionné par la majesté du lieu.]
Le roi prêtre Hélénus est représenté au centre de l’image levant sa hache pour tuer les deux taureaux qui sont devant lui. Au second plann Énée adresse une prière à Apollon, devant sa statue, dans le temple où Hélénus l’a conduit.
2. Folio 197 verso.
Informations techniques
Notice #018487