Énée quitte Troie portant Anchise sur son dos (Virgile, éd. Ogilby, 1654, Énéide, livre 2)
Notice précédente Notice n°33 sur 62 Notice suivante
Analyse
Le petit Iule tire Enée par la main, Enée porte sur ses épaules son père Anchise qui tient les dieux Pénates dans ses bras. Créüse les suit.
Au second plan à gauche on distingue un temple, apparemment de Diane : une statue de la déesse, carquois en bandoulière et croissant de lune sur la tête, semble leur dire adieu. Il n'est pas question de Diane dans ce passage, qui évoque un temple de Cérès hors de la ville, point de ralliement des fugitifs.
1. Signé en bas de la gravure à droite « PLombart Scul A londre »
Citation sous la gravure :
Haec fatus, latos hume-ros, subjectaque colla
Veste super, fulvique insternor pelle leonis :
succedoque oneri. dextræ se parvus Jülus
Implicuit, sequiturque patrem non passibus æquis.
Pone subit Conjux. (II, 721-725)
(Sur ces mots, je couvre de mon vêtement et d'une peau de lion fauve mes larges épaules et mon cou que je baisse, et je me place sous mon fardeau ; l'enfant Iule a entrelacé sa main à ma droite et suit son père à pas plus petits ; ma femme suit derrière.)
2. P. 226.
Informations techniques
Notice #018721