L'ange au sourire (portail de la cathédrale de Reims)
Analyse
L'ange est placĂ© Ă la gauche de Nicaise de Reims, l'autre ange Ă sa droite ne sourit pas. 11e Ă©vĂȘque de Reims, Nicaise serait, au dĂ©but du Ve siĂšcle, le fondateur d'une église consacrĂ©e Ă la Vierge, sur les ruines de laquelle la cathĂ©drale sera ensuite construite.
2. Le 19 septembre 1914, lors de l'incendie de la cathĂ©drale de Reims, l'ange est dĂ©capitĂ© par une poutre de l'Ă©chafaudage en flammes. AprĂšs une chute de quatre mĂštres cinquante, sa tĂȘte se brise au sol en plus dâune vingtaine de morceaux. La tĂȘte de lâAnge au Sourire est ramassĂ©e par lâabbĂ© Thinot dĂšs le lendemain de lâincendie, et mise en sĂ»retĂ© dans les caves de l'archevĂȘchĂ© de Reims. C'est lĂ qu'elle est dĂ©couverte par l'architecte Max Sainsaulieu, le 30 novembre 1915. Elle sert alors de support pour la propagande française, devenant le symbole du gĂ©nie français et du patrimoine dĂ©truit par l'armĂ©e allemande. à partir des fragments dâorigine et dâun moulage conservĂ© au musĂ©e des monuments français (ancien Palais du TrocadĂ©ro), l'ange est reconstituĂ©Â et remis à sa place, le 13 fĂ©vrier 1926.
Un timbre est émis en 1930, et une maison de champagne rémoise prend le sourire de Reims comme emblÚme.
Informations techniques
Notice #019342