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Recherche infructueuse

Le triomphe de Judith - Curradi

Date :
1630
Date incertaine
Nature de l'image :
Peinture sur toile
Dimensions (HxL cm) :
233x293 cm
Sujet de l'image :
Lieu de conservation :
2004 1 48
Autres numéros : Ro : 375 ; D 1805 8

Analyse

Le sujet ici représenté est assez rare. Judith, de retour du camp assyrien avec le sabre et la tête d’Holopherne, est accueillie aux pieds des murailles de Béthulie par Ozias, représenté ici en prêtre. Derrière Judith, sa servante, avec qui elle a procédé à la décapitation, porte la tête sur une corbeille. Une autre jeune fille s'est emparée du sabre et le brandit.

« Ozias à son tour dit à Judith : Soit bénie, ma fille, par le Dieu Très-Haut, plus que toutes les femmes de la terre ; et béni soit le Seigneur Dieu, Créateur du ciel et de la terre, lui qui t'a conduite pour trancher la tête du chef de nos ennemis ! Jamais la confiance dont tu as fait preuve ne s'effacera de l'esprit des hommes ; mais ils se souviendront éternellement de la puissance de Dieu. » (Judith XIII, 18-18)

Ozias avait promis au peuple de Béthulie assiégée, qui mourrait de soif, de se rendre aux Assyriens dans les cinq jours : mais Judith réussit son exploit avant ce délai. 

Judith porte une robe rouge provocante de courtisane, la robe avec laquelle elle a séduit Holopherne. Mais sous sa robe, elle a enfilé des bottes de guerrière : on ne voit pas trop leur usage ; leur présence est essentiellement symbolique, pour signifier la ruse de celle qui, se présentant comme une femme perdue, venait en fait pour combattre et triompher.

Annotations :

2. Pendant probable du Triomphe de David, de Matteo Rosselli. La Judith est aujourd'hui plutôt attribuée à Francesco Curradi.

Sources textuelles :

Informations techniques

Notice #019401

Image HD

Traitement de l'image :
Image web
Localisation de la reproduction :
Collections en ligne du Musée des Augustins