Noradin tend la main Ă Griffon (Rol. furieux Brunet 1776, ch18) - Cochin
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Analyse
Griffon qui s’est libĂ©rĂ© de la charrette d’infamie oĂą il Ă©tait attachĂ© par la perfidie de Martan a mis en pièces les Damascènes qui l’injuriaient et s’est rĂ©fugiĂ© sur un pont qui mène Ă l’entrĂ©e d’un Temple (Ă droite), Ă l’extĂ©rieur de Damas (Ă gauche). Noradin, le roi de Damas, venu avec ses troupes le dĂ©loger, subit ses furieux assauts, puis dĂ©cide finalement de reconnaĂ®tre sa valeur de chevalier et de faire la paix avec lui.   Â
Le moment choisi est le moment de basculement entre l’affrontement et la réconciliation : les monceaux de cadavres rappellent l’affrontement passé, tandis que l’épée et le bouclier abaissés de Griffon, que les mains tendues de Noradin annoncent le geste qui va suivre ; Griffon s’agenouillera devant Noradin et lui embrassera la hanche.
1. Signé et daté sous la gravure à gauche « C. N. Cochin Eques del. », à droite « N. Ponce Sculpsit ».
3. Daté 1777 dans l'exemplaire de Lunel.
Informations techniques
Notice #001992