La mascarade de Persépolis - Chartier d'après Primatice
Analyse
C'est au cours de cette mascarade, ou de ce cômos dionysiaque, que, selon la légende, Alexandre le Grand, pris de vin et pressé par la courtisane Thaïs, aurait lui-même mis le feu au Palais de Persépolis.
Au premier plan à gauche des danseurs attachent des grelots à leurs mollets. Derrière eux des acrobates marchent sur les mains. Des femmes portant des mamelons postiches sur la poitrine, à la manière de l'Artémis d'Ephèse, descendent les marches du palais au centre. Au fond à droite des soldats ordonnent l'incendie. Au premier plan à droite s'avancent au son des flûtes, sous la contrainte, des danseuses, et au moins une portant le flambeau qui doit mettre le feu au palais.
2. La fresque du Primatice, qui faisait partie du Cycle de l'Histoire d'Alexandre peint dans la Chambre de la Duchesse d'Etampes, à Fontainebleau, est perdue.
3. Dessin préparatoire du Primatice conservé au département des arts graphiques du Louvre, INV 8568. Autre exemplaire de la gravure à la Bnf, Estampes, RESERVE ED-8 (B, 2)-FOL .
Informations techniques
Notice #020689