L'amant face aux oiseaux du Verger de Déduit (Roman de la rose, NLW MS 5016D)
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Analyse
Car li leus d'oissiaus herbergier
N'estoit ne desdeingneus ne chiches ;
On mes ne fu .i. leu si riches
D'arbres ne d'oissillons chantanz,
Qu'iluec avoit d'ossieus .iij. tanz
Qu'en tout le roiaume de France.
(L'endroit en effet ne dédaignait pas d'héberger des oiseaux et ne s'en montraitpas avare : jamais lieu ne fut aussi riche en arbres et en oiseaux chanteurs, car il y a vait là trois fois autant d'oiseaux que dans tout le royaume de France.)
Dans le texte, l'amant contemple encore du dehors le Verger de déduit et ses oiseaux. L'enlumineur l'a représenté déjà dedans, sans égard pour l'enluminure suivante, où Oiseuse le fait entrer.
1. Rubrique : « comment il devise a oyseuse son estat ».
2. Folio 6 verso.
Informations techniques
Notice #021237