Roland apprenant les amours d'Angélique et Médor - Louis Galloche
Analyse
Quinault, Roland, acte IV.
A la scène 1, Astolphe exhorte Roland à vaincre son amour :
Le grand cœur de Roland n'est fait que pour la gloire,
Peut-t-il languir dans un honteux repos ?
Triomphez de l'amour, il n'est point de victoire
Qui montre mieux la vertu d'un héros.
Astolphe est le le personnage barbu de dos au centre. Il tend à Roland la couronne de lauriers que mérite sa gloire militaire.
Venez couronner votre tête
Du laurier immortel qui vous est présenté.
Au début de la scène 2, Roland est seul. Il lit les vers gravés dans la grotte :
« Angélique engage son cœur ?
Médor en est vainqueur ! »
Elle m'aurait flatté d'une vaine espérance ?
L'ingrate !... N'est-ce point un soupçon qui l'offense ?
Médor en est vainqueur !
Non, je n'ai point encor
Entendu parler de Médor.
Mon amour aurait lieu de prendre des alarmes,
Si je trouvais ici le nom
De l'intrépide fils d'Aymon,
Ou d'un autre guerrier célèbre par les armes.
Angélique n'a pas osé
Avouer de son cœur le véritable maître,
Et je puis aisément connaître,
Qu'elle parle de moi sous un nom supposé.
A la fin de la scène :
Une troupe de bergers et de bergères, prend part à la joie de Coridon et de Bélise, qui doivent être mariés le lendemain, et s'approche de la grotte en dansant et en chantant. Roland n'aperçoit point Angélique, et va la chercher dans les lieux d'alentour.
Coridon et Bélise sont le jeune couple à gauche sur le tableau. A droite, la troupe de bergers.
1. Signé et daté en bas au centre « Galloche P. 1733 ».
Inscription sur un parchemin, à gauche de la signature : « », texte repris, par bribes, sur les troncs d'arbre à gauche.
Informations techniques
Notice #021823