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Recherche infructueuse

Pyrame et Thysbé (version de Williamson) - E. C. Burne-Jones

Date :
1872
Nature de l'image :
Aquarelle
Dimensions (HxL cm) :
36,2x26 (grands panneaux) et 36,2x13 cm (panneau central)
Sujet de l'image :
BIKGM.2040

Analyse

E. C. Burne-Jones s'inspire de la 2e des 6 nouvelles de la « Legend of Good Women » (Légende des femmes vertueuses) de Chaucer, elle-même reprise d'Ovide. Pyrame et Thisbé se voient interdire le mariage et ne peuvent plus communiquer que par une fente dans le mur. La scène représentée par Burne-Jones montre Thisbé, à gauche, découvrant un message laissé par Pyrame. 

L'histoire aura une fin tragique : Thisbé est effrayée par un lion et laisse tomber sa coiffe. Le lion la recouvre de sang et, en la trouvant, Pyrame, la croyant morte, se suicide. Thisbé découvre le corps de son amant et se suicide à son tour. 

La forme en triptyque rappelle les pièces du Quattrocento que Burne-Jones avait récemment admirées en Italie.

Annotations :
  1. Au centre, on lit un extrait de Chaucer :

But what is that that love cannot espie  
ye lovers two if that I-shall not lie 
Ye founden first this little narrow dift 
And with a sound as soft as ant shrift 
They let their words through the cliftè pace 
And tolden while they standen in the place 
All their complaint of love and all their woe 
At every time when they durstè so 

(Mais qu'y a-t-il que l'amour ne puisse voir ?
Ces deux amants, car je ne mens pas,
Ayant d'abord trouvé cette petite fente étroite,
D'une voix basse comme celle de quelqu'un qui se confesse,
Envoyèrent leurs paroles à travers la fente à toute vitesse,
Et racontèrent, alors qu'ils se tenaient là, à cet endroit,
Toute leur histoire d'amour et toutes leurs peines,
Chaque fois qu'ils osaient le faire.)

Informations techniques

Notice #024957

Image HD

Traitement de l'image :
Image web