Acajou replace la tĂŞte de Zirphile (Duclos, Acajou et Zirphile 1744) - Boucher
Analyse
Acajou et Zirphile ont été séparés par un mauvais génie et une méchante fée qui tirent leur pouvoir d’un pot de chambre, dont seule peut s’emparer une femme aux mœurs irréprochables. La première missionnaire, insuffisamment vertueuse, ne réussit qu’à fêler le pot. Affaibli cependant, le mauvais génie ne conserve que la tête de Zirphile. Acajou retrouve cette tête dans une poire et la replace sur les épaules de Zirphile.
1. Au-dessus de l’image à droite « Page 82. »
La gravure n’est pas signée.
2. En 1740, le comte Carl Gustaf de Tessin, ambassadeur de Suède en France, fait illustrer par Boucher un conte de sa main, intitulé Faunillane ou l’Infante jaune. Boucher prépare 10 dessins, mais le livre ne sera pas édité, car l’ambassadeur est entre temps rappelé en Suède. Boucher met alors au concours Caylus, Voisenon, Surgères et Duclos, pour rédiger un nouveau conte à partir des dessins. Duclos l’emporte avec Acajou et Zirphile, qui est publié en 1744 avec le frontispice et les neuf gravures de Chedel d’après Boucher. Témoin du succès du conte, l’opéra de Charles-Simon Favart est joué la même année, sous le même titre.
3. Faunillane est finalement éditée en 1741.
Informations techniques
Notice #003690