Diomède dévoré par ses chevaux - Gustave Moreau
Notice n°1 sur 1
Analyse
En 1866 Gustave Moreau présente au Salon un Diomède dévoré par ses chevaux. Le sujet est tiré des douze travaux d’Hercule : Eurysthée donna l’ordre à Héraclès pour le huitième de ses travaux de capturer les juments sauvages du roi de Thrace, Diomède. Selon les versions de la légende, Diomède était le fils d’Arès et de Cyrène, ou bien le produit des relations incestueuses d’Astéria et de son père Atlas. Il régnait sur le peuple des Bistoniens et ses écuries, dans la ville de Tirida, étaient la terreur de la Thrace. Moreau représente Hercule assis, minuscule au sommet d’un mur, contemplant le spectacle du châtiment qu’il inflige au roi Diomède, dévoré par ses propres chevaux qu’il avait dressés à l’anthropophagie.
2. En 2000, le musée de Rouen a organisé une exposition et la Réunion des Musées Nationaux a édité un catalogue autour de ce tableau : Gustave Moreau. Diomède dévoré par ses chevaux, par Marie-Claude Coudert, Claude Petry et Geneviève Lacambre.
Informations techniques
Notice #004699