Choses douces deviennent souvent amères (Baudoin, 1638) - Briot
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Analyse
1. Signé en bas à gauche « Briot f. »
2. Face à la gravure, sur la page de droite, on peut lire :
« Que les choses douces deviennent souvent ameres.
DISCOVRS II.
J’aurais mauvaise grace de vouloir prouver icy que ce qu’il y a de plus doux dans les prosperitez devient amer à la fin, puisque c’est une matiere que j’ay, ce me semble, assez amplement traitée en l’Embleme precedent. En celuy-cy donc c’est mon intention de faire voir, que si ce meslange de douceur et d’amertume se trouve partout en general, c’est particulierement en amour qu’il se rencontre. Ce folastre Enfant se joüant un jour parmi des roses, en voulut fortuitement cueillir une, où se treuva cachée une mouche à miel. Comme il sentit qu’elle le picquoit, il se mit aussitost à crier ; Et s’adressant à Venus ; Je me meurs ma mere, luy dit-il ; c’est fait de moy, si vous ne me secourez… »
Informations techniques
Notice #004824