Les Satyres, ou les Moqueurs - Claude Mellan
Analyse
Deux satyres accompagnés d'une nymphe montrent un âne en train de faire de la peinture. Le peintre à gauche en rit.
Cette gravure était-elle destinée à illustrer une œuvre de Dassoucy ? Une version réduite aux deux satyres, sans les deux figures de la bordure gauche et de la bordure droite) sert de frontispice au Recueil de quelques vers burlesques de Scarron (1643). La devise latine qui figure ici sur le globe y remplace le cheval ailé et l’âne sur la feuille tenue contre l’arbre.
1. En bas à droite, « CMellan in et f ». Sur une banderole posée sur le globe, on peut lire : « SIC SE/RIDENDUM/DAT DERIS/ORIBUS/ORBIS ». En bas à gauche, sur une pierre : « C. P. R. »
2. Fait très rare, cette gravure est constituée d’une première plaque qui a été agrandie par soudure. la femme nue à droite et l’homme barbu retourné vers le spectateur à gauche ne figuraient pas sur la plaque originale. La gravure aurait été destinée à servir de frontispice aux poésies de d’Assoucy (Mariette), ou à illustrer un pamphlet contre François Mansart, auteur d’une taxe sur les gravures : le pamphlet traitait Mansard d’âne et se sont des ânes qui sont représentés sur l’affiche brandie par le satyre central.
Informations techniques
Notice #005144