Lycurgue blessé dans une sédition - Demarteau d’après Cochin
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Analyse
1. Signé en bas à droite « C. N. Cochin filius inv. et delin. 1760 »
Sous la gravure, on peut lire le texte suivant, qui recopie celui du dessin :
« Il fit une Ordonnance… par laquelle il voulut… que les Spartiates… mangeassent ensemble des mêmes Viandes… ce fut l’Ordonnance qui plus fascha les Riches… | et pour laquelle ils se courrucerent plus… jusqu’à ce que voyant qu’ils se ruoient tous ensemble contre luy, il fut contraint de s’enfuire de la place. Si gaigna le devant et se | jetta en franchise dedans un Temple avant que les autres le peussent atteindre, excepté un jeune homme nommé Alcander, lequel pousuivant Licurgus de plus près que les | autres… lui donna un coup de baston sur le visage, dont il lui creva un œil. Mais pour cela Licurgus ne fleschit point, ains se presenta la teste levée à ceux qui le poursui- | voient, leur monstra son visage tout ensanganté… dont ils eurent tous si grande honte, qu’il n’y eut celuy d’eux qui osast ouvrir la bouche pour parler contre luy, ains au | contraire luy livreret entre ses mains Acander qui l’avoit drappé… Licurgus … fit entrer Alcander en sa maison… là ou il ne lui messit mesme soit jamais d’une parole | Plutarque Vie de Licurgus. Traduction d’Amyot. »
2. Tirage moderne d’après plaque datée de 1769.
Autre exemplaire : Paris, Bnf, Ef 9 rés I/III.
Informations techniques
Notice #005408