Duel de Valcour et de Sainval (Aline &Valcour, 1795, t1, I)
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Analyse
Valcour confesse Ă Aline les fautes quâil a commises avant de la connaĂźtre. Il a sĂ©duit puis abandonnĂ© AdĂ©laĂŻde, qui est morte de chagrin. Son frĂšre, quâil rencontre par hasard Ă Lyon quelques temps plus tard, le provoque en duel, et Valcour le tue.
« Nous nous battĂźmes ; le combat fut court : Sainval avait plus de courage que dâadresse, et plus de raison que de bonheur. Il cĂšde sous les premiers coups que je lui porte, et jâai la douleur de le renverser mort Ă mes pieds. Ă peine mâen suis-je convaincu que je mâĂ©lance en larmes sur le corps sanglant de ce malheureux jeune homme, dont les traits, dont la voix venait de me rappeler si douloureusement sa malheureuse sĆur. [âŠ] Et je me prĂ©cipitais encore sur ce cavdavre sanglant, et je cherchais Ă le ranimer, Ă lui rendre le souffle de la vie aux dĂ©pens mĂȘmes de celle que jâaurais voulu lui sacrifier. »
Alors que le texte insiste sur le mouvement de Valcour vers le cadavre de Sainville, sur leur Ă©treinte mĂȘme, lâillustrateur esquisse un mouvement inverse, Valcour se dĂ©tournant au contraire, pour se couvrir le visage.
1. LĂ©gende sous la gravure : « JâĂ©tais le seul coupable hĂ©las ! câĂ©tait Ă moi de succomber ! »
2. Tome 1. PremiĂšre partie. Frontispice.
Informations techniques
Notice #005666