Duel de Valcour et de Sainval (Aline &Valcour, 1795, t1, I)
Notice n°1 sur 16 Notice suivante
Analyse
Valcour confesse à Aline les fautes qu’il a commises avant de la connaître. Il a séduit puis abandonné Adélaïde, qui est morte de chagrin. Son frère, qu’il rencontre par hasard à Lyon quelques temps plus tard, le provoque en duel, et Valcour le tue.
« Nous nous battîmes ; le combat fut court : Sainval avait plus de courage que d’adresse, et plus de raison que de bonheur. Il cède sous les premiers coups que je lui porte, et j’ai la douleur de le renverser mort à mes pieds. À peine m’en suis-je convaincu que je m’élance en larmes sur le corps sanglant de ce malheureux jeune homme, dont les traits, dont la voix venait de me rappeler si douloureusement sa malheureuse sœur. […] Et je me précipitais encore sur ce cadavre sanglant, et je cherchais à le ranimer, à lui rendre le souffle de la vie aux dépens mêmes de celle que j’aurais voulu lui sacrifier. »
Alors que le texte insiste sur le mouvement de Valcour vers le cadavre de Sainville, sur leur étreinte même, l’illustrateur esquisse un mouvement inverse, Valcour se détournant au contraire, pour se couvrir le visage.
1. Légende sous la gravure : « J’étais le seul coupable hélas ! c’était à moi de succomber ! »
2. Tome 1. Première partie. Frontispice.
Informations techniques
Notice #005666