Incendie des nefs troyennes (Virgile, Énéide 5, éd. Brant, Strasbourg Grüninger 1502, f245)
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Analyse
« Hac celebrata tenus sancto certamina patri
Hinc primum fortuna fidem mutata novavit.
Dum variis tumulo referunt solennia ludis,
Irim des caelo misit Satunia Iuno… » (V, 603-612)
Durant les jeux funèbres en Sicile, Junon, toujours hostile aux Troyens, dépêche Iris qui aperçoit en retrait sur le rivage des Troyennes pleurant la mort d’Anchise et surtout maudissant leurs errances sans fin. Prenant les traits de la Troyenne Béroé, Iris veut persuader ces femmes découragées de mettre le feu aux navires, ce qui obligerait les Troyens à s’installer définitivement en Sicile. Tandis qu’Iris-Béroé lance une torche enflammée, Pyrgo, devant ses compagnes indécises, prétend reconnaître en elle une déesse, laquelle révèle bientôt son identité en disparaissant dans un immense arc-en-ciel. Les femmes, exaltées par ce prodige, se mettent à incendier les vaisseaux.
2. Folio CCXLV recto.
Informations techniques
Notice #008129