Ascagne tue Numanus (Énéide, Strasbourg, 1502) - J. Grüninger > S. Brant
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Analyse
L’image raconte ce qui suit ce texte : Ascagne à droite lance une flèche (592) qui traverse la tête de Numanus (634), le beau-frère de Turnus. Apollon prenant les traits du vieux Butès (647) lui demande de s’en tenir là. En haut à droite, Turnus fait face à la ville assiégée (691).
1. Au-dessus de l'image, le texte raconte comment Mézence tue le fils d’Arcens :
« pictus acu chlamydem, & ferrugine clarus Ibera
Insignis facie : genitor quem miserat Arcens
Eductum martis luco symæthia circum
flumina, pinguis ubi et placabilis ara Palici :
stridentem fundam positis Mezentius armis
ispe ter adducta circum caput egit habena
et media adversi liquefacto tempora plumbo
diffidit ac multa porrectum extendit harena. » (IX, 582-589)
[le fils d’Arcens revêtu d’une chlamyde brodée à l’aiguille et teinte de la sombre pourpre ibérienne était d’une beauté remarquable. Son père, qui l’avait envoyé à la guerre, l’avait élevé dans le bois sacré de Mars, sur les bords du Symèthe où l’autel secourable de Palicus est arrosé du sang des victimes. Mézence dépose ses javelots, saisit sa fronde stridente, en fait tournoyer trois fois autour de sa tête la lanière tendue et, d’un plomb qui a fondu en traversant l’air, il fend au milieu le front du jeune homme et l’tend mort sur le sable dont il recouvre une large place.]
2. Folio CCCXLII recto.
Informations techniques
Notice #008131