
Retour d’Énée avec du renfort (Énéide, Strasbourg, 1502) - Grüninger > Brant
Série de l'image :
Publii Virgilii Maronis Opera, Strasbourg, J. Grüninger, 1502, in-F°
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Notice n°114 sur 116
1502
Références (n° inv, cote, salle, coll.) :
Cod. Heid. 370,319 (Signatur/Shelfmark UB)
Traitement de l'image :
Image web
Analyse
Analyse de l'image :
Tandis que les Troyens faiblissent sous les coups des Rutules, Énée est parti conclure une alliance avec Tarchon et les Lydiens. Il revient par mer secourir les siens :
« Classem conscendit jussis gens lydia divum
externo commissa duci. Aeneia puppis
prima tenet rostro Phrygios subjuncta leones ;
imminet Ida super, profugis gratissima Teucris.
Hic magnus sedet Aeneas secumque volutat
eventus belli varios, Pallasque sinistro
adfixus lateri jam quaerit sidera, opacae
noctis iter, jam quae passus terraque marique. » (X, 155-162)
[La nation lydienne s’est embarquée aux ordres des dieux se confiant à un chef étranger. Le navire d’Énée s’avance le premier. Il est comme attelé des lions phrygiens qui ornent sa proue, et dominé à l’arrière par le mont Ida, si cher au cœur des Troyens fugitifs. C’est là que le grand Énée est assis. Il spnge en lui-même aux péripéties de la guerre. Pallas à sa gauche lui demande tantôt le nom des étoiles qui marquent leur route dans la nuit sombre, tantôt le récit de ce qu’il eut à souffrir sur terre et sur mer.]
Sur le bateau d’Énée à gauche, au lieu d’une poupe en forme de lion phrygien, le dessinateur a hissé un drapeau avec une lionne. L’image illustre la suite du texte, qui décrit les peuples et les héros dont Énée a emporté l’alliance. Dans le vaisseau d’Énée, le phylactère portant « MASSIC » désigne Massicus, de Clusium (166). Sur l’autre navire se trouve Abas (170) et sa poupe est ornée d’un Apollon d’or (171) : d’où le drapeau à l’effigie d’Apollon.
« Classem conscendit jussis gens lydia divum
externo commissa duci. Aeneia puppis
prima tenet rostro Phrygios subjuncta leones ;
imminet Ida super, profugis gratissima Teucris.
Hic magnus sedet Aeneas secumque volutat
eventus belli varios, Pallasque sinistro
adfixus lateri jam quaerit sidera, opacae
noctis iter, jam quae passus terraque marique. » (X, 155-162)
[La nation lydienne s’est embarquée aux ordres des dieux se confiant à un chef étranger. Le navire d’Énée s’avance le premier. Il est comme attelé des lions phrygiens qui ornent sa proue, et dominé à l’arrière par le mont Ida, si cher au cœur des Troyens fugitifs. C’est là que le grand Énée est assis. Il spnge en lui-même aux péripéties de la guerre. Pallas à sa gauche lui demande tantôt le nom des étoiles qui marquent leur route dans la nuit sombre, tantôt le récit de ce qu’il eut à souffrir sur terre et sur mer.]
Sur le bateau d’Énée à gauche, au lieu d’une poupe en forme de lion phrygien, le dessinateur a hissé un drapeau avec une lionne. L’image illustre la suite du texte, qui décrit les peuples et les héros dont Énée a emporté l’alliance. Dans le vaisseau d’Énée, le phylactère portant « MASSIC » désigne Massicus, de Clusium (166). Sur l’autre navire se trouve Abas (170) et sa poupe est ornée d’un Apollon d’or (171) : d’où le drapeau à l’effigie d’Apollon.
Annotations :
2. Folio CCCLII verso et CCCLV verso.