Jacob chez Mme de Fécour (Marivaux, Le Paysan parvenu, Garnier 1865) - Staal
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Analyse
Milieu de la 6e partie, apocryphe. Jacob chez Mme de Fécour souffrante.
« Sais-tu bien que ta présence est dangereuse ? reprenait-elle alors ; mais si j’allais mourir !… Ah ! Dieu est bon.
Bannissez, madame, lui dis-je vivement, cette idée qui me pénètre de douleur. Le pauvre enfant, dit-elle, il s’attendrit ! En prononçant ces mots, elle avança ses bras vers moi ; j’allai au-devant, et je lui imprimai ma bouche sur cette grosse gorge, dont je ne piuvais me détacher, quand un bruit imprévu m’obligea de me retirer.
Ce mouvement ne peut sûrement point être attribué à l’amour. […]
Je me retirai donc de cette posture, et je fis fort bien ; car c’était M. de Fécour qui revenait avec son médecin qu’il avait promis, en sortant, d’amener au plus tôt à sa sœur. »
1. Signé sous la gravure à gauche « G. Staal del », au centre « Sarazin Imp — Paris », à droite « Moret sc. »
Légende sous la signature : « LE PAYSAN PARVENU | En prononçant ces mots, elle avança ses bras vers moi…… quand | un bruit imprévu m’obligea de me retirer… (Te. II. Page 411.) | Garnier Frères Editeurs »
Informations techniques
Notice #008834