Parole de Socrate (Fables de La Fontaine, Barbin, 1668) - Chauveau
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Analyse
« Socrate un jour faisant bùtir,
Chacun censurait son ouvrage.
Lâun trouvait les dedans, pour ne lui point mentir,
Indignes d»un tel personnage ;
Lâautre blĂąmait la face, et tous Ă©taient dâavis
Que les appartements en Ă©taient trop petits.
Quelle maison pour lui ! Lâon y tournait Ă peine.
Plût au Ciel que de vrais amis,
Telle quâelle est, dit-il, elle pĂ»t ĂȘtre pleine !
Le bon Socrate avait raison
De trouver pour ceux-lĂ trop grande sa maison.
Chacun se dit ami ; mais fol qui sây repose.
Rien nâest plus commun que ce nom ;
Rien nâest plus rare que la chose.
Le bon Socrate avait raison
De trouver pour ceux-lĂ trop grande sa maison.
Chacun se dit ami ; mais fol qui sây repose.
Rien nâest plus commun que ce nom ;
Rien nâest plus rare que la chose.
Le bon Socrate avait raison
De trouver pour ceux-lĂ trop grande sa maison.
Chacun se dit ami ; mais fol qui sây repose.
Rien nâest plus commun que ce nom ;
Rien nâest plus rare que la chose.
Le bon Socrate avait raison
De trouver pour ceux-lĂ trop grande sa maison.
Chacun se dit ami ; mais fol qui sây repose.
Rien nâest plus commun que ce nom ;
Rien nâest plus rare que la chose. »
1. Signé « F. C. » en bas à gauche.
2. Livre IV, Fable 17.
Informations techniques
Notice #008943