Xanthippe déverse son pot de chambre sur Socrate - R. J. van Blommendael
Analyse
Le sujet est tiré de Diogène Laërce. Socrate, assis sur le perron de sa maison, s’accoude sur une pierre où portant l’inscription de Delphes, Γνῶθι σεαῦτον (connais-toi toi-même). Derrière lui, Xanthippe depuis la fenêtre, n’ayant pu attirer son attention par sa poitrine dénudée, lui déverse sur la tête le contenu d’une cruche. Dans l’encadrement de la porte, Myrtonne, qui serait sa seconde épouse, tente elle aussi de le séduire en lui dévoilant un sein. Socrate reste indifférent aux provocations des deux femmes, mais regarde arriver son jeune disciple, Alcibiade, accompagné de son chien, qui porte sur son collier le nom de son maître.
Sur le mur, au-dessus d’Alcibiade est épinglé un grand dessin sur lequel on distingue, de droite à gauche, une rangée de quilles, un homme couché à terre et la tête d’un cheval.
2. Acquis par Hans Haug en 1934 pour le musée.
Informations techniques
Notice #009312